Auchan tape dans la caissière

Publié le par Chouan

L’actualité sociale du géant de la distribution n’est pas très glorieuse. 29 caissières de différents magasins avaient été licenciées en septembre 2004 pour avoir utilisé des bons d’achats délaissés par la clientèle durant la rentrée scolaire, une faute grave….selon la direction du groupe.

13 caissières avaient décidé d’attaquer leur employeur pour licenciement abusif. Les juges du tribunal des prud’hommes de Bordeaux n’ont pas réussi vendredi à départager les deux parties. Ils ont renvoyé l’affaire devant un magistrat professionnel, « un juge départiteur ».

  

Certaines d’entre elles avaient jusqu’à 15 ans d’ancienneté et de bons et loyaux services à leur actif...

  

Et force est de reconnaître que c’est toujours la même histoire, chez Auchan je l’ignore mais plus généralement, j’en suis sûr : Quand certains cadres supérieurs multiplient les avantages en nature, voitures de fonction, équipement micro-informatique dernier cri, téléphone portable au forfait illimité, séminaires d’affaires bidons aux quatre coins du globe offerts par l’entreprise etc…, pour des salaires 10 à 20 fois plus élevés,  les petits salariés aux revenus misérables n’ont le droit qu’au flicage de leurs encadrants, particulièrement dans la grande distribution dont la réputation dans ce domaine n’est plus à faire et n'ont droit qu’au mépris de ceux qui les jugent du bon côté du manche.

  

Pressés comme des citrons, les petits smicards sont virés sur le champs à la moindre occasion quelque soit leur ancienneté ou leur fidélité à l’entreprise .

  

Pourquoi s’indigner de ces méthodes expéditives ? Parce que je sais combien notre pays est gangrené par la corruption, non seulement sur le plan de ses pratiques politiques mais aussi (on en parle plus rarement) au niveau de ses habitudes et de ses traditions économiques.

  

Alors que l’on nous rebat les oreilles avec ces prétendues valeurs sociales, démocratiques, égalitaires...  

Puisque l’on a fait de la défense des droits de l’homme une sorte d’absolu religieux mais que malheureusement, au quotidien, on n’accorde jamais ou si peu de considération aux travailleurs français anonymes...

Dans ces conditions, je ne peux éprouver qu'un sentiment fort de solidarité avec ces mères de famille qui ont essayé, en toute bonne foi et bien légitimement, d’arrondir leurs difficiles fins de mois sans taper dans la caisse ni spolier personne !

  

Certains considèreront que mon point de vue relève de la caricature syndicaliste ou populiste.

Et bien oui, je suis un homme de droite, libre et solidaire. Et c’est ainsi que je vois les choses.

Publié dans NOTRE SOCIETE

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