TROP VUE
Marielle de Sarnez est une des nouvelles personnalités de la campagne présidentielle que l'on a pu découvrir.
D'une fausse modernité boboïsante, le ton toujours offensif, je l'ai trouvée un peu détestable pour des raisons que je ne m'explique pas vraiment :
Le mauvais souvenir d'une Conseillère Pédagogique enfoui dans ma mémoire de collégien dissipé ? Un rejet macho de sa (discrète) féminité ? La peur inconsciente de son agressivité ?
C'est probablement un peu tout ça à la fois. Rien de très intellectuel, je le reconnais.
Toujours est-il que n'ayant rien lu de très critique à son sujet (serait-ce l'effet parité ?), je m'autorise avec d'autant plus de sérénité ce petit billet d'humeur à l'adresse de cette personne que l'on a beaucoup trop souvent présentée comme une femme aux idées nouvelles alors que son parcours politique est édifiant sur le plan des connivences et des co-responsabilités militantes dans le drame de notre pays (voir sa biographie synthétique ici).
Elle se positionne d'ailleurs elle-même au centre mais plutôt au centre-gauche. Elle oeuvre au destin de François Bayrou qui serait, selon elle, l'avenir du parti socialiste... Marielle s'est ainsi découvert une nouvelle sympathie pour les "sans-papiers" alors qu'ils étaient venus occuper ses locaux de campagne au mois d'avril...
Bref, elle est à la rénovation politique ce que le modem 56 K de François Bayrou est à la fibre optique...